Deux explosions ont semé la désolation dans la capitale du Liban. Elles ont fait des milliers de blessés et au moins 73 morts.
Par Myriam Roche et Paul Guyonnet
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LIBAN - Une scène apocalyptique, qui semble tirée d’un film catastrophe. Ce mardi 4 août, deux explosions ont déchiré l’après-midi à Beyrouth, la capitale du Liban.
Alors que l’agence nationale d’information libanaise a d’abord sobrement évoqué “des morts et des blessés”, le dernier bilan des autorités mardi en fin de soirée fait état d’au moins 73 morts et 3700 blessés. Le Premier ministre du pays, Hassan Diab, a annoncé qu’une journée de deuil national serait observée ce mercredi 5 août. Le président, lui, a convoqué le Conseil supérieur de la Défense.
Sur les images diffusées sur les réseaux sociaux, on aperçoit d’énormes pyrocumulus en forme de champignon se former au-dessus du port de la ville en une fraction de seconde. Un panache de fumée orange peut ensuite être vu après les explosions, alors que la capitale entière semble prise dans la fumée.
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Au micro de la chaîne qatarienne Al-Jazeera, le ministre de la Santé libanais Hamed Hassan a ajouté qu’il y avait “un très grand nombre de blessés”, évoquant un incendie à bord d’un bateau contenant des feux d’artifice comme cause de l’explosion.
Devant le port, plusieurs heures après l’explosion, un bateau en flammes pouvait d’ailleurs être observé, comme l’ont noté des journalistes de l’Agence France presse. Selon des sources au sein des services de secours citées par la presse locale, ce premier accident aurait ensuite gagné un entrepôt où étaient stockés des produits explosifs.
Plus tard dans la soirée, le Premier ministre Hassan Diab a affirmé que ces déflagrations étaient notamment dues à l’explosion de quelque 2.750 tonnes de nitrate d’ammonium, substance qui entre dans la composition de certains engrais mais aussi d’explosifs.
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Le directeur de la Sécurité nationale a expliqué à la presse que ces produits étaient gardés là depuis leur saisie à bord d’un bateau, il y a plusieurs mois de cela.
Après les explosions, des images saisissantes ont continué à émerger sur les réseaux sociaux, montrant les rues emplies de poussières, des façades d’immeubles éventrées, des vitres détruites et des véhicules abîmés.
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Dans les rues, des journalistes ont aperçu des dizaines de blessés, parfois ensanglantés, se diriger à pied vers les hôpitaux. D’après un journaliste présent sur place, le seul hôpital de l’Hôtel Dieu accueillait plus de 500 blessés dès l’après-midi.
Un reporter de l’AFP a d’ailleurs assuré que certains hôpitaux étaient obligés de refuser certains blessés parce qu’ils étaient déjà combles ou trop endommagés pour prendre en charge de nouveaux patients. Des appels au don du sang ont d’ailleurs largement été relayés ce mardi soir.
Pendant ce temps, le secteur du port était bouclé et seules les forces de sécurité et les secours étaient autorisés à y accéder.
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