JUSTICE - Selon les informations du Parisien, le gardien de but du Racing club de Lens a été placé en garde à vue au commissariat du XVIIe arrondissement de Paris. Le footballeur de 37 ans aurait roué de coups sa compagne avant que la police n'arrive sur les lieux dans la nuit du mercredi 25 au jeudi 26 octobre. Une information confirmée par des sources proches de l'enquête à l'AFP.
"Il a massacré sa compagne. Il l'a saisie par les cheveux et lui a cogné la tête sur le mur et le sol", relate Le Parisien en citant une source proche de l'affaire. Contacté par Le HuffPost, la préfecture de Police de Paris n'a pas souhaité confirmer l'information.
Les policiers auraient retrouvé la jeune femme "nue, en sang, le corps couvert d'hématomes, pleurant, hurlant, au milieu de son appartement dévasté", avant d'interpeller Nicolas Douchez "énervé, les yeux brillants", manifestement ivre. Toujours selon les informations du Parisien, les violences auraient commencé mercredi 25 au soir après une soirée au restaurant "sur fond d'alcool et de jalousie."
Le Racing Club de Lens réagit
La victime de 28 ans aurait expliqué que son ami voulait "lui casser la tête." Le site du journal rapporte que "l'état de l'appartement donne un aperçu des violences", en citant une source proche des services de police: "boiseries cassées, miroir brisé, tiroirs détruits, tabouret renversé, débris de verre et vaisselle brisée sur le sol, traces de sang sur les murs et par terre." BFMTV indique que la garde à vue du joueur pourrait être reconduite jeudi soir.
Le Racing Club de Lens "a pris connaissance des faits relayés par la presse et relatifs à la mise en garde à vue de Nicolas Douchez. Le club ne peut pas s'exprimer sur des faits qui, s'ils étaient avérés, se seraient déroulés dans un cadre strictement privé totalement étranger au club", a réagi le club nordiste sur son site.
Les femmes restent les premières victimes des violences au sein des couples: 123 femmes ont été tuées par leur compagnon, ex-compagnon ou amant en 2016, soit une tous les trois jours, tandis que 34 décès d'hommes étaient recensés, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur.