ÉTATS-UNIS - "C'est un aperçu troublant", prévenait-elle il y a un an... Quelques jours après une violente manifestation suprémaciste à Charlottesville aux États-Unis, Donald Trump n'a probablement jamais été aussi honni par une partie importante de ses compatriotes. Le président américain cultive un flou inquiétant sur ces événements qui ont fait un mort et plusieurs blessés et refuse de dénoncer sans nuance les manifestants suprémacistes blancs, se réfugiant dans un relativisme qui soulève l'indignation et un doute sur le véritable visage du richissime et contesté chef d'État.
Une situation explosive, mais qui ne surprend sûrement pas l'une des plus farouches opposantes de Donald Trump. Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d'article, Hillary Clinton dénonçait déjà durant la dernière présidentielle la menace suprémaciste et raciste qui se cachait derrière son adversaire politique.
En août 2016, sur le compte Twitter de la candidate, un clip de campagne pour le moins anxiogène relevait les soutiens inquiétants de Donald Trump, comme David Duke, ex-militant du Ku Klux Klan, ou Steve Bannon, fondateur du site d'information d'extrême droite Breitbart News et aujourd'hui l'un des plus proches conseillers du président.
Mais c'est le 25 août 2016 qu'Hillary Clinton a probablement livré l'un de ses discours les plus prémonitoires. "Trump renforce les stéréotypes nocifs et lance ainsi un message subliminal à ses soutiens les plus haineux. C'est un aperçu troublant du président qu'il pourrait être", prévenait la candidate lors d'une allocution à Reno, au Nevada. Un discours annonciateur également à découvrir dans la vidéo ci-dessus.
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